L'interview de Léon de Griffes

Enfin un homme chez BMR qui parle de romance ! Léon de Griffes se livre à nous et nous parle de Gaspard, le héros de « Sur le bout des doigts ».

 

Pourquoi avez-vous choisi ce pseudo ?

Léon est mon deuxième prénom, celui de mon arrière-grand-père, un homme que je n'ai pas connu mais qui m'a été conté comme mystérieux et bienveillant. Quant aux griffes, c'est principalement un jeu de mot pour parler à la fois de la "griffe" d'un auteur que du félin gentleman qui se cache en moi ;)

 

Qu’est-ce-que cela fait d’être le premier auteur masculin de BMR ?

Ravi et angoissé. Ravi parce que je suis pour décloisonner la société de manière générale et faire tomber les clichés. Si je peux y participer, c'est un honneur. Angoissé parce que ça me met une certaine pression. Je n'aborde pas forcément le romantisme de la même manière que n'importe quel autre auteur féminin, nous n'avons pas la même approche culturelle et sociale des rapports humains et ça peut paraître aller parfois à contre-courant ou ne pas sembler "réaliste" puisque je propose une autre manière de voir (toute personnelle). Donc c'est très grisant.

 

On sent un attachement au réalisme dans votre écriture. Vous inspirez-vous beaucoup de la vie réelle pour écrire vos romans ?

Oui, j'aime l'idée que l'on puisse s'identifier à mes personnages, non pas pour s'évader et imaginer une vie lointaine dans un conte de fées, mais bien pour faire briller sa propre vie, admirer ses voisins, ses amis, son entourage, imaginer que l'histoire écrite puisse être la sienne.

Si le lecteur ou la lectrice pense qu'il y a une partie de moi dans ces écrits, alors c'est que c'est gagné, enfin je crois. Mais oui, il y a effectivement des inspirations de mon quotidien, je resterai volontairement flou sur la question pour laisser l'imagination faire le reste ;)

 

Avez-vous des conseils pour un romancier/romancière en herbe qui voudrait se lancer ?

Ecrire ! Tous les jours. Ne serait-ce qu'une phrase, même forcée, même arrachée parce qu'on n'a pas le temps ni l'envie. J'ai longtemps pensé qu'il fallait attendre que l'inspiration me vienne, mais au final, c'est une activité comme une autre, il faut pratiquer pour s'améliorer, tous les jours. Et puis noter. Avoir toujours un petit calepin, un papier dans la poche, des notes sur son smartphone pour noter les bonnes idées du moment avant qu'elles ne disparaissent.